L'interlocuteur des kinésithérapeutes libéraux des Pays de la Loire
REPRÉSENTATION ET ACCOMPAGNEMENT DES KINÉS LIBÉRAUX – CONTRIBUTION À L’ORGANISATION DE LA SANTÉ EN RÉGION
Dans chaque région et pour chaque profession, des représentants des professionnels de santé exerçant à titre libéral sont élus et rassemblés au sein d’une Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS).
Les URPS sont des associations loi 1901 qui ont vu le jour en 2010 à la suite de la loi Hôpital Patients Santé Territoires (HPST).
L’URPS masseurs-kinésithérapeutes des Pays de la Loire a pour missions principales de représenter les masseurs-kinésithérapeutes libéraux de la région et de contribuer à l’organisation et à l’évolution de l’offre de santé dans les Pays de la Loire. Elle a aussi la volonté de valoriser la kinésithérapie.
Être élu URPS c’est l’opportunité d’assister à des temps déterminants pour notre profession. C’est intégrer des groupes de travail au sein des instances, y rencontrer les partenaires qu’ils soient professionnels de la santé ou du médico-social et les associations de patients et aidants. C’est valoriser notre profession, convaincre si besoin est, du rôle essentiel de la kinésithérapie. L’élaboration du Livret Parkinson et son déploiement sur les Pays de la Loire en est un exemple. C’est le fruit d’un travail interprofessionnel très enrichissant.
Mais être élu URPS c’est aussi défendre notre profession. Cela demande d’être assidu aux réunions afin que notre profession soit visible et reconnue par les différents acteurs, les associations. C’est assister aux événements en lien avec les pathologies concernées et s’enrichir mutuellement de nos regards et compétences
Sophie CAILLAUD
J’ai décidé de me présenter à l’URPS MK en raison des postes que j’occupe localement dans mon exercice libéral quotidien. Je représente, d’une certaine façon, notre profession dans ces structures coordonnées que sont la MSP ENOSIS multisite ainsi que la CPTS Terres de Montaigu. Ainsi, j’avais besoin de participer aux projets de santé régionaux afin de les développer territorialement au plus près de mes patients.
L’URPS étant une représentation des différents syndicats de notre profession, j’ai le sentiment d’y trouver les missions sanitaires à déployer et de m’informer des projets actuels de notre métier. La kinésithérapie a besoin de revendiquer sa valeur dans un système de santé qui évolue.
Cédric AUBERT
J’ai souhaité m’investir au sein de l’URPS kiné des Pays de la Loire dans le prolongement de mon engagement syndical afin de faire bouger les choses pour la kinésithérapie localement. Je pense que les URPS constituent une formidable opportunité de développer des projets innovants pour les kinésithérapeutes, par les kinésithérapeutes, avec l’ensemble des professionnels de santé.
Que ce soit par l’exercice coordonné, le numérique en santé, l‘écologie, ou encore les soins non-programmés et l’accès direct, je suis convaincu que nous pouvons permettre aux kinésithérapeutes de prendre une place déterminante dans notre système de santé. Je suis donc très heureux de travailler avec les 17 autres élus et nos partenaires (ARS, Ordre, Assurance Maladie, CPTS, etc) dans cette optique.
Joachim LE TALLEC
Je suis engagé pour ma profession depuis le premier jour où je l’ai exercée, à la sortie de l’IFMK d’Orléans en 2001. Naturellement, à la création des URPS, ma volonté d’agir pour les kinésithérapeutes de la région m’a incité à me lancer et me présenter sur la première liste URPS. Depuis 13 ans, j’ai toujours le même plaisir et la même conviction à représenter les MK et à proposer des actions pour faire avancer la profession.
Être élu URPS, c’est la possibilité de rencontrer des kinés partout dans la région, de faire entendre la voix des MK à tous les niveaux de l’administration mais également auprès de nos très nombreux partenaires et des représentants des patients. Enfin, c’est la possibilité de porter la parole des kinésithérapeutes en INTER-URPS, avec les neuf autres professions de santé de la région, mais aussi au niveau national en échangeant et collaborant avec les autres URPSMK de toute la France.
Patrick COUNY
Diplômé en 1985, je suis arrivé en Loire-Atlantique en 1991. J’ai tout de suite été engagé dans la défense de la profession par ma participation à l’activité professionnelle et syndicale, en particulier au Tribunal des affaires de Sécurité Sociale (TASS) pour défendre alors les nombreux confrères en difficulté avec une nomenclature vieillotte et des CPAM tatillonnes, jusqu’en 2000 où une nomenclature plus lisible a été créée.
Il y a treize ans, en 2011, j’ai de manière naturelle été candidat à la première mandature de l’URPS, élu d’abord dans l’opposition, puis lors du seconde comme trésorier. Enfin, lors la troisième, l’actuelle, comme secretaire.
Pour moi, l’URPS, c’est pouvoir participer à l’essor de la profession et à son développement non plus comme syndicaliste face aux CPAM mais au travers des nombreuses actions de notre Union, en particulier pour moi en dehors du travail de Secrétaire, à l’expérimentation ICOPE sur les sept Communautés de Territoire de Santé (CPTS) de la région, et à la promotion du déploiement des Soins Non Programmés (SNP) en kinésithérapie en Loire-Atlantique.
Jean-Baptiste MONTAUBRIC
L’engagement syndical m’a amené à l’URPS dès sa création. Elue lors de la seconde mandature j’y ai découvert un formidable travail de coopération entre kinés et puis entre les différentes professions de santé. J’ai réussi à ingurgiter tous ces acronymes qui rebutent ! Nous avons pu construire des projets qui permettaient de valoriser le rôle des kinés, de les faire exister aux yeux des instances et des différents partenaires du champ de la santé. Notre engagement permet de faire bouger les lignes.
Lors de la crise du Covid, l’URPS a été un maillon fort dans l’organisation territoriale d’appui aux kinés. Par la suite j’ai trouvé très intéressant d’œuvrer dans l’accompagnement du virage numérique que prend notre système de santé. Nous réfléchissons toujours à l’évolution de notre profession, c’est très enrichissant.
Anne-Claire Duplay
Je me suis toujours engagée syndicalement pour la défense de notre profession, il était alors logique de faire partie de l’URPS.
Exerçant dans le département sous-doté de la Sarthe, j’ai à cœur que chacun des départements constituant notre région des Pays de la Loire soit pleinement représenté.
Au sein de l’URPS, nous partageons la diversité géographique de nos exercices et de nos pratiques pour proposer au mieux des projets les plus réalistes possibles. Ces temps d’échanges permettent de se poser de vrais questions lors des groupes de travail et de travailler à trouver des réponses adaptées à notre exercice libéral.
Etre élu URPS, c’est également répondre présent aux sollicitations des différentes instances (ARS, Ordre, …) pour l’organisation régionale des soins
Ève Foucher
Après avoir obtenu mon Diplôme d’Etat en 2015 et travaillé en cabinet libéral
depuis, j’ai souhaité m’investir dans une instance représentative de la
profession et j’ai été élu à l’URPS sur la liste du SNMKR en 2021.
En faisant partie de l’URPS, je découvre la richesse et la complexité du système de santé. Je vois aussi qu’il y a beaucoup de bonnes volontés pour améliorer les pratiques mais souvent de la difficulté à communiquer entre les professions, entre les professionnels et leurs instances.
J’ai la motivation pour aider à promouvoir notre rôle dans le système de santé,
pour accompagner le développement des nouveaux outils de communication et de travail et faciliter leur adoption. Les élus de l’URPS oeuvrent pour faciliter la pratique quotidienne de leurs confrères et consoeurs et j’essaie d’y prendre ma part.